Eugène de Mazenod en quelques lignes
Eugène de Mazenod naît à Aix-en-Provence en 1782, dans une famille noble. Son père est le président de la cour des comptes du Parlement de Provence !
Mais bientôt sont déclenchées les premières agitations révolutionnaires. Plusieurs amis nobles de la famille de Mazenod sont pendus aux lampadaires du Cours, sous les fenêtres de la famille. Monsieur de Mazenod comprend rapidement qu’il doit mettre sa famille en sureté. Pour Eugène, comment onze longues années d’exil : Nice, Turin, Venise, Palerme…
En 1802, il peut enfin rentrer. Il a 21 ans et il se sent mal à l’aise dans une société qui a profondément changé. En recherche d’un idéal marqué par la période romantique naissante, son questionnement intérieur trouve son aboutissement devant la contemplation de la croix :
Si Dieu est cet homme : ce Jésus, qui m’a aimé jusqu’à en donner sa vie, alors… Alors, tout devient possible !
Après quelques années de formation au séminaire saint-Sulpice à Paris, il est ordonné prêtre en 1811. Dès lors, il n’aura de cesse d’annoncer à ses contemporains cette bonne nouvelle : « Dieu vous aime. Relevez la tête et cessez d’avoir peur ! Vous êtes prêtres, vous êtes prophètes, vous êtes en quelque sorte des dieux, les bien-aimés du Père ».
En 1823, il est nommé vicaire général du diocèse de Marseille dont il devient évêque en 1837. Il se prend de passion pour cette ville au développement urbain impressionnant. Il peut donner toute la mesure de son cœur, un cœur « grand comme le monde ».
Eugène de Mazenod est décédé le 21 mai 1861. Il a été déclaré « saint » par le pape Jean-Paul II le 3 décembre 1995.