Les OMI
Les Oblats de Marie Immaculée sont une congrégation missionnaire fondée à Aix-en-Provence en 1816 par Eugène de Mazenod. Actuellement, ils sont environ 4.000 répartis dans le monde, de plus de 65 nationalités différentes.
En France, nous sommes une centaine, de 15 nationalités différentes : l’interculturel est une réalité qui nous plaît bien !
En fait, c’est moins ce que nous faisons qui nous caractérise que l’intention avec laquelle nous le faisons : un missionnaire, ça cultive le désir !
Désir de rejoindre ceux et celles qui se sentent aux marges de l’Eglise, en recherche d’une spiritualité adaptée à leur situation, à leurs fragilités.
Désir de jouer la carte de la diversité.
Volonté tenace de rappeler que l’avenir du monde passe par la paix, la justice et le respect de la création.
Désir d’incarner, dans ce monde qui nous passionne, un peu de ce « Règne de Dieu » inauguré par un certain Jésus, reconnu ultérieurement comme Christ !
Bref, quelque chose de l’ordre de l’enthousiasme !
Eugène de Mazenod (1782-1861)
A l’origine d’une congrégation, il y a une personne qui a compris l’Évangile avec l’intuition que du neuf pouvait en surgir.
Ça l’a mis en route, puis d’autres à sa suite. Ainsi naissent les congrégations religieuses.
A l’origine des missionnaires OMI, un homme, Eugène de Mazenod, un homme du XIX° siècle dont la vie continue de nous « parler ».
Le charisme oblat
Un fondateur a marqué de son empreinte la lecture de l’Evangile. Ceux qui le rejoignent se mettent à son école.
On parle du « charisme » d’une congrégation.
Au cœur du charisme OMI, il y a le fait d’être « Oblat », « Missionnaires », « En communauté ».
« Oblats »
A l’origine, le mot « Oblat » désigne les produits de la terre (le pain et le vin) offerts à Dieu durant la liturgie.
Par extension, ce terme en est venu à désigner toute personne désireuse d’orienter sa vie de manière décisive vers Dieu sous l’inspiration de l’Esprit.
Au Moyen-Âge, ce terme désignait des laïcs qui vivaient proches des monastères pour se mettre à leur service, sans pour autant s’engager dans la vie religieuse.
Chez les OMI, cette « oblation » prend la forme d’une consécration, une décision intérieure qui engage l’avenir et qui s’exprime publiquement (les fameux « voeux »).
« En communauté »
La fraternité est une belle aventure ! Nous avons la faiblesse de penser que c’est un chemin de bonheur qui vaut la peine d’être tenté.
Nous vivons donc une relation fraternelle, entre nous et avec l’extérieur car l’Évangile concerne tous les humains.
Ce défi se veut annonce prophétique du projet du Père : rassembler l’humanité dispersée et divisée en une même famille de frères et sœurs, dans le respect des différences. L’autre est don de Dieu… même s’il n’est pas tous les jours un cadeau !
« Missionnaires »
Au départ, il y a comme un « coup de foudre » pour les chemins d’espérance qu’ouvre l’Évangile : il semble bien que la vie soit plus forte que la mort. En tous cas, c’est le cœur de la foi chrétienne…!
C’est cette annonce qu’appelle la mission. Pas du prosélytisme. Pas une conquête. Non ! Mais simplement la conviction partagée et annoncée que cela vaut le coup de miser sur la vie et sur l’amour du prochain.
Cela conduit les OMI aux 4 coins de la planète.