Que sont-ils devenus ?
retourHenri Tassel (1902-1985)
Après le retour de captivité, il donna sa démission comme supérieur et reste au séminaire comme enseignant.
En 1947, il partit à Bordeaux, puis à Paris, comme aumônier d’une congrégation religieuse féminine.
En 1962, il fut envoyé en Italie, puis en Corse avant de terminer sa vie à la maison générale, à Rome
En 1953, il intervint comme témoin principal au procès de Korf…
Henri Ballot ( 1909-1978 )
Résistant depuis 1942, il échappe, grâce au sang-froid de son épouse, à la Gestapo de Korf, organise un maquis dans l’Yonne puis participe à la libération de Montereau.
Conseiller général au sortir de la guerre, il démissionne en 1948 pour créer une chaire à l’école vétérinaire de Caracas au Venezuela.
De retour à Montereau en 1951, il poursuit ses activités vétérinaires. Après le décès de son successeur au Conseil Général, il reprend un mandat qu’il conservera jusqu’à sa mort.
Pierre Letourneur (1905-1988)
Après le 24 juillet, Pierre Letourneur ne retourna pas à Pontmain. Il rejoignit le réseau « Camille » comme aumônier.
Après la libération, il servit différents postes missionnaires oblats en France :
Notre Dame de Sion (Lorraine), Pontmain (Mayenne), Missions paroissiales autour de Caen puis de Lille.
Il se retira à Pontmain en 1986.
Marcel Séverin (1901-1999 )
Marcel Séverin était arrivé à la Bondue en 1943 pour reprendre l’exploitation agricole.
il revint après la guerre à la ferme, qu’il continua d’exploiter.
Son fils prit sa suite en 1963.
Il se retira alors avec son épouse à Ville Saint-Jacques pour une retraite méritée.
Henri du Halgouët (1915-2005)
Après la guerre, Henri du Halgouët enseigna un temps au séminaire de la Brosse bientôt déménagé à Solignac (Limousin).
Il eut par la suite des activités missionnaires en France et aux USA.
Dans les années 60, il devint responsable de la Province du midi.
A noter son étroite correspondance avec un intellectuel catholique : Marcel Légaut.
Joseph-Marie Simon (1909-1972)
Caché à l’abbaye de Preuilly au moment des événements, Joseph-Marie Simon rejoignit l’Aumônerie générale à Paris qu’il servit durant un an.
Puis il revint à La Brosse et déménagea avec le séminaire à Solignac en 1946 dont il devint le directeur.
Dans les années 60, il partit à Jersey comme curé d’une paroisse OMI.
Il termina sa vie comme aumônier d’une clinique près de Rennes.
Jean Gueguen (1924 – 2020)
Ordonné prêtre en 1949, il partit à Rome comme secrétaire du Supérieur Général des OMI.
Il y rencontra Madeleine Delbrêl, chrétienne laïque engagée dans le dialogue avec les athées en « banlieue rouge » parisienne. Après son décès, il s’attacha à faire connaître son œuvre et ses écrits. De retour en France, il suivi les débuts de la communauté de Taizé et de Frère Roger.
Il fut également très proche de l’association pour le souvenir des Oblats à La Brosse-Montceaux, devenant avec l’âge l’une des dernières mémoires vivantes du 24 juillet 1944.
Robert Laissiau (1913-1970)
Contribua à de nombreuses opérations de résistance (sabotages, parachutages), créa un groupe de résistance et participa à la libération de Montereau et de Surville.
Au début des années 50, dans d’anciens baraquements pour sinistrés devenus inutiles, il ouvrit une guinguette au bord de l’Yonne à La Brosse-Montceaux
Sa guinguette attirait beaucoup de Parisiens…
Georges Henri Luthereau (1902-1976)
Seul chirurgien de l’hôpital de Montereau du 1er août 1933 au 31 décembre 1970.
Responsable avec Henri Ballot et le docteur Delaigue du mouvement Libération-Nord.
Maire de Montereau en 1947/1948
Ami personnel du Père Simon, il était présent lors de la remontée des corps du puits au mois d’octobre 1944. Il inaugura le monument provisoire.
Gérard Husson (1906 – 1975)
Propriétaire du domaine du Preuilly (ruines d’une abbaye fille de Citeaux.
Durant la guerre, il a beaucoup aidé les civils (STO), les résistants, et les Oblats.
Il fut arrêté à l’été 1944, puis relâché.
Ami personnel du P. Simon dès avant la guerre.