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Du Nord-Cameroun au Tchad (1960-1980)

photo du livre
Du nord Cameroun au Tchad. 1960-1980 : tel est le titre du recueil que nous présente Christian Duriez aux éditions Ceux du Pharo. Un ensemble de plus de mille pages rassemblées en six albums, dénommés livrets, réunis en un coffret.

Voici les titres des livrets :

1. Paysages. Constructions. Ethnies.
2. Les travaux et les jours. Paternité, maternité. Enfants. Jeux
3. Cultures. Greniers. Elevage. Chasse. Pêche
4. Artisanat. Marché. Poterie. Vannerie.
5. Parures. Musique. Fêtes. Initiations
6. Guerre. Divination. Pouvoir. Mort et ancêtres. Animaux et plantes.

S’adresser à Christian Duriez

Christian nous présente lui-même ce travail. Afin que rien ne se perde.

« Au début de la préface de cet ouvrage, j’ai écrit : « Je paie une dette aujourd’hui. L’Afrique m’a tellement apporté, de beauté, de simplicité, d’amitiés, que je lui dois bien ces albums. Car ma hantise, c’est que tout ce que j’ai connu dans les années 60-80, toute cette splendeur, disparaisse à tout jamais. Tout cela doit rester dans les mémoires, tant de richesses fait partie de notre patrimoine commun… »

Voilà pour la toile de fond… Pour ce travail, j’ai profité des archives que nous avons la chance d’héberger à Marseille. Des diapos surtout, venant d’anciens du Nord-Cameroun et du Tchad : Jo Thévenet, Yves Schaller, Philippe Thierry, et tant d’autres… et moi-même. Tous nous avons vécu une « familiarité longue » avec le Nord-Cameroun ou le Mayo-Kebbi. Ces albums ont les défauts du genre, ils dépendent des photos trouvées, pas toujours formidables. Et puis, il doit y avoir des erreurs dans les légendes ! Mais mettre des diapos sur papier peut aider à leur conservation. 1229 photos en 1012 pages, ce n’est pas rien !

L’intérêt de cet ouvrage est qu’il répond à un projet : rencontrer les gens chez eux, goûter à nouveau les coutumes, l’art de vivre, la truculence, les façons culturales etc… J’ai essayé d’aborder toutes les avenues de la vie, avec des lacunes bien sûr. Et puis, avec un parti-pris évident, j’ai éliminé toutes les images où il y a des blancs et des constructions en dur. Pour retrouver l’ambiance des années 70, avec les coutumes telles qu’elles étaient à cette époque. Coutumes dont beaucoup sont encore très vivaces aujourd’hui.

Donc, un travail de 6 albums qui se rapproche de l’ethnographie sans y prétendre. On l’enverra quand même au Musée de l’Homme ! »

Christian Duriez