Des "Missionnaires de Provence" aux "Oblats de Marie Immaculée"
C’est lorsqu’il est jeune prêtre à Aix-en-Provence qu’Eugène de Mazenod pense à la vie religieuse : constituer une communauté missionnaire pour :
Mener une dynamique d’annonce de la Bonne Nouvelle.
Ses premiers compagnons le rejoignent à l’automne 1815 dans l’ancien carmel d’Aix-en-Provence.
Ils deviennent alors les « Missionnaires de Provence » : c’est leur « pays », la Provence, qu’il se sentent appelés à évangéliser après 25 ans de période révolutionnaire et napoléonienne.
Dans l’ambiance de la Restauration, ils parcourent la Provence, prêchant des missions paroissiales, aidant notamment les chrétiens des différents villages à se réconcilier après la tourmente révolutionnaire et napoléonienne.
En 1825, la jeune congrégation est reconnue par le Vatican sous le nom de « Missionnaires Oblats de Marie Immaculée ». Elle étend progressivement ses activités sur l’ensemble du territoire français.
A partir de 1838, ils répondent à des appels venant de l’extérieur. Peu nombreux, ils se lancent dans l’aventure : vers l’Angleterre tout d’abord, puis, pour l’époque, au « bout du monde » : le Grand-Nord canadien en 1840, l’Afrique du Sud en 1841 et Sri Lanka -alors Ceylan – en 1851.
A la mort de leur fondateur, ils sont présents dans quatre continents : Europe, Afrique, Amérique, Asie.