Nouvelles du Laos

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Laos

Les Oblats ont été fortement présent au Nord du Laos de 1936 à 1976, date à laquelle ils furent expulsés. Une petite Eglise s’est néanmoins maintenue et développée jusqu’à aujourd’hui. Plusieurs Oblats laotiens ou vietnamiens y participent.

Le Provincial de France a profité de son séjour au Vietnam pour rendre visite aux confrères qui sont au service de cette petite Eglise.

J’ai eu la grâce de visiter la communauté oblate de Vientiane du 2 au 6 février 2023 et de fouler pour la première fois la terre laotienne chère à tant de nos oblats français bien connus de nous. Pierre Kykèo Pradaxay m’a merveilleusement bien accueilli durant ces quelques jours où j’ai pu voir et apprécier un peu la situation des oblats et de l’église locale. A la fois elle est difficile mais aussi pleine de détermination et de témoignage courageux dans un contexte ultra-minoritaire.

Durant trois jours de périple, j’ai pu participer, le vendredi et le samedi, à une fête paroissiale dans une petite ville de montagne située à mi-chemin entre Vientiane et Paksane du nom de Muang zom. Il y avait plusieurs centaines de participants et la messe a été présidée par Louis-Marie, cardinal, Ling Mangkhanekhoun, fils spirituel des oblats, d’origine Khmu et âgée de 78 ans. Je l’avais accueilli à Lyon il y a quelques années. Nous avons pu vivre un temps de Baci (pronocer bassi) où les gens échangent des vœux avec des cordons qu’ils fixent au poignet des uns et des autres. Puis les gens ont fait une procession tout autour de l’église avec des poteaux en bois portant toutes les billets d’offrandes pour la paroisse. La fête s’est poursuivie avec un repas festif et des danses assurées par des enfants Khmu et des chants divers et variés.

Nous avons repris la route (en plein rénovation) pour Paksane où nous desservons plusieurs territoires et la paroisse centrale portée par le Père Thao, omi d’origine vietnamienne. Elle est située juste en face de notre ancien juniorat bien connu des oblats et devenue depuis une école publique. J’ai pu voir la toute première petite église construite par Jean Hanique et me méditer sur les tombes des PP Boissel (un des martyrs dont le corps a été déposé dans l’autel de la grotte de Lourdes), André Lafarge et Thurian Cariou sans oublier celle du père de Kykèo.

Il y avait plusieurs centaines de participants et la messe a été présidée par Louis-Marie, cardinal, Ling Mangkhanekhoun, fils spirituel des oblats, d’origine Khmu et âgée de 78 ans. Je l’avais accueilli à Lyon il y a quelques années. Nous avons pu vivre un temps de Baci (pronocer bassi) où les gens échangent des vœux avec des cordons qu’ils fixent au poignet des uns et des autres. Puis les gens ont fait une procession tout autour de l’église avec des poteaux en bois portant toutes les billets d’offrandes pour la paroisse. La fête s’est poursuivie avec un repas festif et des danses assurées par des enfants Khmu et des chants divers et variés. Nous avons repris la route (en plein rénovation) pour Paksane où nous desservons plusieurs territoires et la paroisse centrale portée par le Père Thao, omi d’origine vietnamienne. Elle est située juste en face de notre ancien juniorat bien connu des oblats et devenue depuis une école publique. J’ai pu voir la toute première petite église construite par Jean Hannique et me méditer sur les tombes des PP Boissel (un des martyrs dont le corps a été déposé dans l’autel de la grotte de Lourdes), André Lafarge et Thurian Cariou sans oublier celle du père de Kykèo.

J’ai participé à la messe dominicale avec la petite communauté catholique de la ville. Je suis aussi allé visiter le village de Keng Sadok, lieu d’origine de Mgr Jean Khamsé, malade et retiré à l’évêché de Vientiane et du père de Kykèo. Ce dernier a la charge de ce secteur pastoral. C’est un très village en bordure du Mékong
face à la Thaïlande. Après 6 jours au Laos, je suis allé retrouver les oblats au Viêtnam.