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Wojciech Kowalewski (1963-2025)

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portrait de Wojtek

Nous vous informons que Wojciech Kowalewski est décédé le 13 août 2025 à Varsovie alors qu’il était en congés dans son pays. Il avait 62 ans.

Wojciech était né le 22 juin 1963

Il avait prononcé ses premiers vœux en 1983 et ses vœux perpétuels quatre ans plus tard, en 1987. Il avait été ordonné prêtre en 1989.

Ce départ brutal nous attriste tous. Nous pensons tout particulièrement à sa famille, à ses confrères avec qui il avait suivi sa formation, ainsi qu’aux personnes qui, ici en France, tant dans la paroisse qu’il desservait à Fontenay-sous-bois qu’à la prison où il était aumônier, le côtoyaient et travaillaient avec lui.

Wojciech sera inhumé le lundi 25 août à 11 h au scolasticat de Obra en Pologne.


Biographie

Wojciech a exercé son ministère pendant de nombreuses années en Pologne, au Cameroun et en France. Il était âgé de 62 ans. Il avait vécu 42 ans de vie religieuse et 36 ans de sacerdoce. Il appartenait à la Province de France.

Wojciech est né le 8 octobre 1963 à Iława (archidiocèse de Warmie). De 1978 à 1982, il a fréquenté le Lycée général Stefan Żeromski de cette ville. En 1982, il est entré au noviciat de la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. Il y a prononcé ses premiers vœux le 8 septembre 1983. De 1983 à 1989, il a étudié la philosophie et la théologie au Séminaire majeur oblat d’Obra, près de Wolsztyn. Il y a prononcé ses vœux perpétuels le 8 septembre 1987, et a reçu le sacrement de l’ordination diaconale le 20 juin 1988 des mains de Mgr Jerzy Stroba, puis l’ordination presbytérale le 17 juin 1989 des mains de Mgr Stanisław Napierała.

Après son ordination, il a travaillé comme socius du maître des novices à Kodeń (1989-1990) et au Święty Krzyż (1990-1991). Il a ensuite rejoint la communauté de Lublin pour achever ses études spécialisées en liturgie à l’Université catholique de Lublin (licence canonique), commencées précédemment alors qu’il était socius. De 1992 à 1993, il a suivi une formation à la mission à Paris. De 1993 à 2002, il a exercé son ministère au Cameroun : à Guider (1993-1994), à Figuil (1994-1997), à Maroua comme recteur du Séminaire majeur interdiocésain (1997-2001), puis de nouveau à Figuil (2001-2002). De 1993 à 1997, en plus de son ministère pastoral, il a également été enseignant au Séminaire majeur de Maroua.

En 2002-2003, Wojciech passe une année sabbatique à Aix-en-Provence à la maison de fondation des OMI. Puis il demande à intégrer la province de France. Sa première mission fut la pastorale des Jeunes à « Pause-Midi », accueil des étudiants et jeunes professionnels dans le cloître de la maison de fondation (2003-2005). Ensuite il lui a été demandé de rejoindre la communauté internationale de Lourdes comme chapelain (2005-2015). Il fut le responsable du service jeune (2009-2015), le supérieur de la communauté (2008-2014) et l’aumônier en charge de l’accueil des scouts et guides de France. Pendant ces années, il a été aussi conseiller de Yves Chalvet, alors responsable provincial de France.

En 2015, il lui est demandé de rejoindre la communauté de Fontenay-sous-Bois pour devenir responsable du pré-noviciat et supérieur de la maison d’accueil. Pour se préparer à cette mission, il a passé trois mois à Jérusalem. En 2016, Wojciech devient aumônier à la prison de Fresnes (maison d’arrêt pour femmes) et en 2018 curé de la paroisse St Marguerite de Fontenay-sous-Bois. Il a maintenu ces deux engagements pastoraux jusqu’à aujourd’hui.

Réactions

Message des paroissiens

« Je rassemblerai ce qui boite, je réunirai ce qui est dispersé ». Cet extrait du livre de Michée, tiré de la lecture de l’office du jour du décès du Père Wojciech Kowalewski, a certainement nourri le ministère de celui que nous appelions plus fréquemment « Père Wojtek » par facilité de prononciation pour nous, Français. L’ensemble des membres de la paroisse de Sainte-Marguerite a pu apprécier sa charité pastorale. Il était animé par un constant souci des personnes facilement invisibilisées, qu’il s’agisse des personnes âgées, malades ou handicapées, des détenus dont il était l’aumônier. Il tenait à ce que chaque membre de la paroisse de Sainte Marguerite puisse trouver sa place, quelle que soit son expérience, ses affinités, ses attentes. Et pour cela, il n’hésitait pas à rappeler à ce qui fonde l’unité de notre communauté : la rencontre du Christ dans la liturgie et dans la relation à nos frères et sœurs : quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux (évangile du jour de son décès). Nous garderons aussi le souvenir d’un pasteur qui savait cultiver la sagesse et le discernement reçus de la variété de ses missions précédentes, et qui prenait le temps de contempler la grâce de Dieu à l’œuvre dans notre communauté pour mieux soutenir et orienter les engagements de chacun.

Chacun, chacune d’entre nous conserve en son cœur son portrait personnel de notre curé. Du fond de notre peine, en écho à la lecture des dernières vêpres que le P. Wojtek a pu prier, et en communion avec vous qui célébrez ses obsèques, c’est bien nous tous, paroissiens de Sainte-Marguerite qui unanimement rendons grâce pour ces années passées à ses côtés : Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par 15 sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander. Puisse le Seigneur accueillir auprès de lui le Père Wojciech Kowalewski, en lequel il a tant réalisé.

Christophe

J’apprends le rappel à Dieu de Wojciech. Toutes mes condoléances. J’aimais bien Wojciech. Je le connaissais peu mais quand nous étions invités au 25, il venait discuter avec moi.

Alfonso Bartolotta

Cette nuit à 00h43 – au moins ici à Madagascar – le Provincial de France, Renaud Saliba, a envoyé un message à tous les oblats de la Province.
L’objet du message était déjà inquiétant… : « très triste nouvelle. »
Alors je commence à lire de quoi il s’agit.

« Je viens d’apprendre une terrible nouvelle. Notre frère Wojciech Kowalewski vient de nous quitter. Il a fait un malaise alors qu’il était à la communauté oblate de Varsovie où il était de passage. Les pompiers n’ont pas pu le ranimer.
Nous prions pour lui et sa famille. »

Comment… ? Je relie encore le texte puisque je somnolais… J’avais bien lu dès la première fois ! J’ai encore du mal à y croire, à vrai dire… ! J’ai aussitôt confié à Marie, ND de Lourdes, le repos de son âme.

Ensemble, rendons grâce à Dieu pour le bien accompli en Pologne, au Cameroun et en France : une vie donnée pour la formation des jeunes, le bien des autres et au service de l’humanité y compris des prisonniers.

Merci, cher Wojciech, et à-Dieu !
Ciao !
Alfonso omi

Anrê Nguyễn Minh Hùng, OMI, Secrétaire de la Délégation du Vietnam

J’ai immédiatement confié son âme à Marie, Notre-Dame de Lourdes. Remercions le Seigneur pour tout le bien qu’il a accompli en Pologne, au Cameroun et en France : une vie consacrée à la formation des jeunes, à la recherche du bien d’autrui et au service de l’humanité, y compris des prisonniers.

Merci, cher Wojciech, et adieu, dans le Seigneur !

Unissons-nous dans la prière.

Jean-Pierre Caloz

un mot pour te dire ma peine. Wojtek est venu à Strasbourg comme scolastique pour apprendre le français, avec 3 autres scolastiques de Pologne; nous avons eu de bons contacts et notre amitié date de ce temps à Strasbourg. J’avais toujours du plaisir à le rencontrer. Que maintenant il repose dans les mains du Seigneur.

Paolo Archiati, Aix-en-Provence

Renaud, reçois les condoléances et les prières des confrères de la communauté d’Aix. Nous avons tous connu le père Wojtek, et en gardons un très beau souvenir. Que le Seigneur l’accueille dans sa lumière éternelle et console sa famille !

Paolo Archiati et toute la communauté.

Amélie et Olivier Stevens

Voilà en effet une bien triste nouvelle. Nous sommes à pied Barret, hameau jésuite pour une session famille. Nous prions pour lui ce soir lors de notre messe.

Olivier et Amélie Stevens

Dominique Blanchet, évêque de Créteil

Quelle triste nouvelle effectivement ! Il était tellement aimé…

Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil

Marie-Paule, AMI

Nous avons appris avec consternation la nouvelle du décès du Père Wojciech. Plusieurs de nous l’ont connu, ici ou là. Bien triste nouvelle, pour vous les OMI, pour la Province; et bien sur pour sa famille. Nous vous assurons de notre communion dans la prières. Nous le confions à Marie de l’Assomption.

Marie-Paule AMI

Texte lu aux funérailles de Wojciech en Pologne

Au moment où vous entendrez ces paroles, nous aurons fini de célébrer une messe pour le repos de l’âme de Wojtek, ici à Bengalore en Inde. Nous, c’est 60 oblats venus des 5 continents et réunis pour la réunion des supérieurs majeurs, l’Inter-chapitre. Wojtek était un oblat bien connu dans la congrégation, connu en Pologne bien-sûr mais aussi au Cameroun où il a exercé des responsabilités importantes, en France sa dernière unité d’appartenance mais aussi en Europe ayant participé à de nombreuses réunions interprovinciales. Ses talents liturgiques l’avaient même amené à animer les célébrations à l’Inter-chapitre de 2019 ici même à Obra et au Chapitre général de 2022 à Rome.

Vous l’aurez compris Wojtek était un vrai serviteur de la congrégation, c’est-à-dire un oblat qui s’est rendu disponible aux appels de la mission tout au long de sa vie. Sa capacité d’adaptation, la rectitude de son jugement et son zèle missionnaire lui ont permis de remplir des tâches très différentes et de se faire aimer, là où il est passé.
En France, nous lui avons confié des missions auprès des jeunes (au sanctuaire de Lourdes en particulier), dans la pastorale vocationnelle, en paroisse et comme aumônier de prison pour finir/p>

Wojtek avait le physique d’un grand costaud mais il était très sensible. L’évêque du diocèse où il travaillait, en région parisienne, me confiait récemment que Wojtek était souvent au bord des larmes quand il partageait telle ou telle situation de détresse dans la prison de Fresnes.

Mais Wojtek c’était aussi le sourire, un très large sourire avec des yeux pétillants. Il aimait raconter
des blagues et faire de bons mots. Il avait cette capacité unique de continuer à parler tout en souriant, en riant même.

Wojtek merci pour tout ton travail missionnaire et merci pour la fraternité et l’amitié vécues pendant ces 22 années passées en France.

Renaud SALIBA

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