image

Débarquement en vue...

Le débarquement du 6 juin 1944

Préparé avec minutie, cette extraordinaire opération militaire est indispensable pour ouvrir un nouveau front à l’Ouest, soulageant l’effort des Soviétiques tout en prenant ceux-ci de vitesse dans la course à la victoire et à la libération de l’Europe. L’effort est porté essentiellement par les Etatsuniens, les Britanniques, les Canadiens, et par des contingents polonais  et français libres. Quatre ans après la défaite de juin 1940 commence une nouvelle Bataille de France. Après deux mois de combats et de nombreuses destructions et pertes civiles, la percée est effectuée en Normandie, et les alliés foncent sur la Bretagne, le Bassin parisien et le Nord. Montereau est libérée le 24 août et Paris entre le 19 et le 25, grâce à l’initiative de la seconde division blindée du général Leclerc et au soulèvement des Parisiens.

Le débarquement de Provence du 15 août 1944

Entre temps, les alliés ont débarqué en Provence , avec cette fois une importante participation des troupes françaises, en grande partie coloniales. Grâce aux batailles de Toulon et Marseille et à la libération des Alpes, ces troupes remontent la vallée du  Rhône pour refermer la nasse sur les troupes allemandes situées dans le sud-ouest. Pratiquant l’amalgame entre troupes coloniales d’active, conscrits d’Afrique du Nord et résistants, l’Armée française de la Libération fonce vers l’Alsace pour libérer Strasbourg avant Noël, honorant le « Serment de Koufra » de mars 1941.

Le rôle de la résistance dans la libération

De grandes parties du territoire sont libérées par la Résistance intérieure qui multiplie les actions, entravant les opérations et les mouvements des Allemands qui enchaînent les exactions contre les populations civiles. Ainsi à Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944, la plus grande partie de la population est massacrée par une unité SS.

C’est dans ce contexte de crimes de guerre perpétrés par une armée allemande aux abois que se déroule aussi le massacre des Oblats de La Brosse-Montceaux le 24 juillet 1944.

La renaissance de la France

Fin décembre 1944, la plus grande partie du territoire métropolitain est libérée. Outre son rôle militaire, la participation active des troupes françaises et des résistants à la libération de note pays puis à la capitulation de l’Allemagne a aussi un but politique : établir la légitimité du Gouvernement Provisoire auprès des Français et auprès des alliés, nous épargnant ainsi un statut de pays occupé que désirait Roosevelt. La France rejoint le clan  des vainqueurs et participe à la signature de la capitulation allemande le 7 mai 1945.

A l’intérieur, la société civile , l’autorité de l’État et la vie politique sont restaurés. Entre avril et jusqu’après le 8 mai 1945, les dernières poches de résistance allemandes sont reprises ou  capitulent à Royan, Dunkerque, La Rochelle et Saint-Nazaire.

image
image
image
image